La vente directe désigne une transaction entre un producteur et un acheteur final, qui ne passe par aucun intermédiaire. Par définition, elle a généralement lieu sur ou près de l’exploitation agricole et constitue une forme de circuit court.
La vente de gré à gré connaît depuis quelques années un regain d’intérêt. Elle assure aux consomm’acteurs traçabilité, saisonnalité ainsi qu’une juste rémunération pour les producteurs, tout en étant vertueuse pour l’économie locale.
En réponse à ce nouveau mode de consommation locavore, ou en tout cas soucieux de s’alimenter au plus près de chez soi, la vente directe de produits locaux tend à se diversifier. Dans cet article, nous vous présentons les 4 formes principales de vente directe pratiquées en France par les agriculteurs, producteurs et éleveurs.

La vente directe à la ferme
Il n’existe pas de circuit plus court que la vente directe à la ferme, qui va littéralement de la fourche à la fourchette. De plus en plus de producteurs aménagent un local dédié à la vente de produits fermiers sur le lieu de l’exploitation, afin d’accueillir les acheteurs du coin ou de passage.
Les bénéfices sont nombreux : les consommateurs apprécient de pouvoir rencontrer les producteurs et découvrir leur lieu de travail, qui peut en dire long sur leurs engagements. La vente à la ferme est un gage de transparence, permettant de mieux connaître le produit et sa provenance.
Comment trouver des producteurs qui font de la vente directe à la ferme ?
En consultant le site internet dédié de l’exploitation, l’annuaire de votre région ou encore la plateforme de vente directe Les Choux d’à Côté !
Les marchés alimentaires
Le marché est l’une des principales formes de vente directe, on en compte plus de 10 000 en France. Les habitués le savent : en plus de remplir le frigo avec des produits de qualité et de saison, ce rendez-vous permet d’entretenir le lien social, une opportunité pour les producteurs de fidéliser leur clientèle.
Néanmoins, pour les producteurs, trouver une place de marché peut être un véritable parcours du combattant, d’autant plus que tous les emplacements ne se valent pas ! De plus, la participation aux marchés impose des contraintes logistiques et beaucoup d’énergie, surtout par temps de pluie ou en hiver.
On distingue 2 formes de marché :
- Le marché de producteurs : comme son nom l’indique, est réservé aux producteurs. Vous êtes donc sûrs d’y trouver des produits cultivés ou fabriqués localement.
- Le marché de plein vent : on y trouve des producteurs, mais aussi des revendeurs, des commerçants, des artisans… La vente n’est donc pas forcément directe et les produits peuvent venir de loin ! Pour reconnaître un producteur (vraiment) local, certains signes ne trompent pas : un étal plus petit que les autres et plus rapidement vide, un producteur qui parle de ses produits avec passion, qui ne propose que des produits de saison et pas forcément “calibrés” (les fameux fruits et légumes “moches” !)…

Les AMAP
Le principe des associations pour le Maintien d’une l’Agriculture Paysanne (AMAP) est simple : le groupe est formé d’un ou plusieurs producteurs locaux, qui s’engagent à fournir une certaine quantité et variété de produits fermiers à des consommateurs, dont le nombre est connu à l’avance.
Les produits dépendent des récoltes qui dépendent elles-mêmes de nombreux facteurs (notamment climatiques), les paniers varient donc chaque semaine. De leur côté, les adhérents s’engagent à payer une partie ou l’intégralité des paniers à l’avance (généralement sur une période de 6 mois).
Ce partenariat de proximité est gagnant-gagnant. Les producteurs bénéficient d’une avance de trésorerie, de prix plus rémunérateurs qu’avec la grande distribution et d’une valorisation sociale. Au-delà de l’aspect commercial, il est toujours plus gratifiant d’échanger régulièrement avec les personnes qui consomment et apprécient le fruit de son travail.
Quant aux adhérents, ils consomment tout au long de l’année des produits du terroir, (re)découvrent des variétés anciennes ou oubliées, le tout à un prix abordable – en tout cas pas plus élevé qu’en grande surface. Rejoindre une AMAP est aussi un acte citoyen, l’adhérent soutient directement un agriculteur local et développe le lien campagne-ville.
Le drive fermier
Le drive fermier s’est largement développé depuis le premier confinement. Le concept a initialement été lancé par la GMS. Il consiste à acheter ou réserver des produits fermiers sur Internet, puis récupérer son panier au lieu et à la date convenus lors du passage de sa commande. À mi-chemin entre le e-commerce et la vente physique, le concept séduit (entre autres) les consommateurs connectés et parfois pressés, mais désireux d’utiliser le digital pour soutenir le commerce local. Ils profitent de la praticité d’Internet, sans pour autant délaisser le contact humain.
Dans le cas du drive fermier, on parle de vente directe quand le producteur se charge de préparer et livrer les commandes, sans aucun intermédiaire. Pour plus de praticité et de visibilité, beaucoup de producteurs choisissent de rejoindre un drive fermier collectif et confient une partie de logistique à un intermédiaire. La Ruche qui dit oui ! et Bienvenue à la Ferme sont les deux réseaux de drive fermier en circuit court les plus développés en France.

Développer ses ventes directes via Internet tout en gardant son indépendance : oui, c’est possible !
Fruits, légumes, fromages, viande, miel… Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à vouloir s’alimenter avec des produits de saison et de qualité, issus d’une production responsable, d’un point de vue environnemental comme social. Et sur ce point, la vente directe du producteur à l’acheteur offre une solide garantie.
En France, la vente directe traditionnelle (en plus des formes évoquées dans cet article, nous pouvons citer la vente en bordure de route, la cueillette…) reste bien implantée, notamment dans nos campagnes. S’ajoutent à cela de nouvelles initiatives qui visent redynamiser les petites exploitations agricoles grâce au digital, tout en œuvrant pour une alimentation plus locale, saine et résiliente.
C’est le cas de la plateforme de vente directe Les Choux d’à Côté : ce service permet aux producteurs de publier des annonces de leurs produits alimentaires, quel que soit leur mode de distribution en vente directe ou circuit court. Ils développent ainsi un réseau de proximité en toute indépendance, en s’affranchissant des intermédiaires qu’imposent habituellement les services en ligne.
Producteur ou consomm’acteur, Les Choux d’à Côté vous intéresse ?
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